Macrophotographie

Macrophotographie

© Clément WURMSER

Les hyménoptères

Comme leur nom l'indique, ils possèdent pour la plupart deux paires d'ailes membraneuses.
Ils sont caractérisés par :
- leur paire d'ailes membraneuses
- leurs ailes antérieures plus larges que leurs ailes postérieures
- leur appareil buccal de type broyeur pour la plupart, mais également lécheur pour certaines espèces (et entre les deux pour d'autres)
- leurs mandibules très développées qui leur servent pour attraper leurs proies
- leur piqure (pour certaines espèces)
Ils se répartissent en deux sous-ordres : les symphytes (abdomen dans le prolongement du thorax) et les apocrites (premier segment abdominal fusionné avec le thorax).
Sont donc des hyménoptères : les abeilles, les guêpes, les fourmis, les frelons, les bourdons...

Toutes les astuces pour photographier les hyménoptères sont détaillées dans mon livre.

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Trophée

Référence : IMG_20221360

Espèce : Frelon européen

Quand j'ai commencé à m'intéresser à la macro, il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, je m'étais fixé plusieurs objectifs à atteindre, à plus ou moins long terme.
L'urgence de l'époque concernant évidemment la maitrise de la discipline et du matériel, j'avais relégué au second plan toutes les idées de photos et de compositions que j'avais en tête, nécessitant des connaissances préalables que je n'avais pas encore à ce moment là.
Ces idées, qui naissaient essentiellement des macrophotographies que je pouvais admirer sur des forums ou sites internet spécialisés, étaient constamment renouvelées, faisant ainsi évoluer ma « To-Do List » au fil des années.
Une entrée est pourtant restée invariablement en première position : le portrait serré, non recadré (parce que ... parce que !), de frelon européen. Pourquoi ? Car je trouve l'espèce aussi fascinante, malgré sa mauvaise réputation, que belle, avec ses teintes jaunes-orangées. Le problème, c'est que le frelon, comme la plupart des hyménoptères, est une plaie à photographier. Je me suis essayé la photo au nid mais je la déconseille fortement (et l'actualité me fait écho malheureusement) donc la seule possibilité est de se pencher sur des individus isolés et là ... bon courage !
D'une part car l'insecte est essentiellement carnivore, vous ne pourrez donc pas rester planté(e) à côté d'un parterre de fleurs dans l'espoir d'en apercevoir un. D'autre part car il est extrêmement mobile, ce qui ne facilite guère la mise au point. Et histoire de mettre toutes les chances de l'autre côté, je ne fais jamais de repérage, j'ai une pratique de la photographie essentiellement opportuniste : je photographie ce que je trouve, et force est de constater que je n'en ai pas trouvé beaucoup.
Jusqu'à ce jour de grâce du 25 août (jour d'anniversaire de ma fille ... hasard ? Coïncidence ? Manipulation franc-maçonnique ? Nous sachons !) ou l'individu s'est posé littéralement à quelques centimètres de mon objectif, alors que je traquais une salticide dans un buisson, avant de reprendre sa route (« Là où il va, il n'y a pas besoin ... de route ! » ... désolé, j'adore Terminator) quelques secondes plus tard, le temps pour moi de lui tirer trois ou quatre portraits.
Mais tout n'est pas fini pour autant : l'oeil collé au viseur et équipé d'un appareil numérique antédiluvien, je n'avais aucun moyen de savoir si les quelques photos réalisées pendant le laps de temps accordé était réussies ou non.
C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai parcouru ma carte mémoire, jusqu'à découvrir la photo ci-dessous, loin d'être parfaite je vous l'accorde, mais qui me plait bien quand même.
Bref, heureux je suis.

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Métadonnées EXIF

OUVERTURE :
f//3.5

VITESSE :
1/125 sec

SENSIBILITÉ (ISO) :
400