Bien que passionné depuis toujours par la nature en général et le règne animal en particulier, j’ai découvert la macrophotographie totalement par hasard. Quand j’ai fêté mon diplôme de fin d’études, je me suis vu offrir
un petit appareil compact numérique. Quelque peu intrigué par cet objet – d’autant plus que je n’avais jusqu’alors manifesté aucun intérêt pour la photographie –, je me décide à en éplucher le manuel afin d’en appréhender toutes les subtilités. Je rencontre alors une série de termes barbares tels que
« exposition », « diaphragme », « obturation », qui me confortent dans l’idée que toutes ces années passées dans l’ignorance la plus totale du monde de la photographie étaient un moindre mal. Jusqu’à ce que le mot « macrophotographie » fasse son entrée en scène.
Dans un ultime élan de courage, juste avant l’abandon définitif dudit appareil dans le placard des objets oubliés, je cherche sur Internet quelques exemples de macrophotographie. Le résultat ne se fait pas attendre : je suis littéralement envoûté par ces formes, ces couleurs, et par ce niveau de détail
que je pensais accessible uniquement à la caste des professionnels. Je réalise également que j’ignore tout du microcosme qui vit avec moi depuis toujours, toutes ces petites bestioles qui nous entourent et pour lesquelles nous ne
manifestons souvent que dégoût et mépris. En les observant d’un peu plus près, on se rend vite compte de la richesse incroyable de cet univers minuscule plein de poésie, de couleurs, de contrastes, et qui n’a finalement rien à envier
au monde à notre échelle.
Avant d’entrer dans le vif du sujet – et comme le veut l’usage –, commençons par une petite définition : la macrophotographie (macro vient du grec « grand », « long », et photographie… je ne vous en dis pas plus) est une discipline de la photographie consistant à montrer en grand des sujets qui
ne le sont pas à la base (à l’échelle humaine, j’entends). Les sujets les plus courants sont les insectes et autres araignées, les fleurs, etc., mais de nombreux photographes s’adonnent à leur passion dans des domaines aussi variés que l’horlogerie, la mécanique, la philatélie… Seule l’imagination
limite les possibilités.
Il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonne visite, en espérant que ce site vous donnera l’envie de sauter le pas et de vous aventurer dans ce biotope fabuleux qui peuple l’intimité de nos jardins.